Qui n’a jamais envoyé un mail à deux heures du matin, alors que cela pouvait attendre le lendemain matin ? Aujourd'hui nous pouvons répondre en temps réel aux sollicitations de notre employeur, de nos clients ou de nos collègues sur nos smartphones, ordinateurs portables ou tablettes. Partout et tout de suite. Si bien que les nouvelles technologies ont pulvérisé la notion de lieu et de temps de travail. Microsoft dit même que le travail n’est plus un lieu, mais un moment !

Ok mais bon, le temps de réflexion, la prise de recul… C’est pour les chiens ?!
Ces nouvelles pratiques génèrent ce qu’on appelle l’infobésité une surabondance d’informations (trop d’infos, tue l’info…). En comptant le nombre de mail, le nombre de courriers par jours, de coups de téléphone ou d’intrusion dans le bureau, un cadre moyen doit traiter près de 150 sollicitations par jour, soit une interruption toute les quatre minutes… Pas top au niveau de la concentration !
Alors oui tout le monde n’est pas concerné, les plus jeunes d’entre nous qui ne sont pas encore dans la vie active, sont malgré tout en train de construire leur propre esclavage avec les réseaux sociaux ! En effet ils sont très nombreux à dormir prêt de leur précieux smartphone, au son des notifications chantant toute la nuit ! Non mais dis donc ce n’est pas raisonnable ça !
La plupart des psys nous mettent d’ailleurs en garde contre les dangers de ces nouvelles pratiques, troubles du sommeil, danger d’addiction, risques psycho-sociaux. Si l’hyperconnectivité peut avoir des côtés positifs - être hyper-réactif, hyper-impliqué et donc hyper-gratifié par l’entreprise, par son réseau d’amis - le versant négatif peut entraîner des conséquences psychologiques brutales. L’hyperconnectivité implique, en effet, d’être dans une disponibilité totale et d’être sans cesse sollicité. Si bien que la frontière entre le travail et le hors travail devient poreuse, voire inexistante, et qu’un post Facebook ne récoltant pas assez de Like peut être une source de frustration pour un ado !
C’est un sujet qui mérite qu’on y pense ! Ben oui c’est les vacances ! Pensez-donc à votre propre pratique du numérique…
Allez bonnes vacances et levez le nez, vous verrez les paysages sont magnifiques et les souvenirs dans sa propre mémoire c’est bien aussi !

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